Les attaques de phishing connaissent une recrudescence alarmante. Rien qu’entre 2010 et 2014, ces tentatives virtuelles d’escroquerie ont connu une augmentation de 162 % ce qui est énorme il faut le reconnaître. Tous les ans, le phishing coûte 4.5 milliards de dollars aux entreprises du monde entier. Retour sur ce phénomène.
Le phishing ou hameçonnage (en français) est une tentative, via courrier électronique, d’inciter les gens à révéler toutes les informations sensibles qui les concernent, à savoir leurs noms d’utilisateurs, leurs mots de passe et les données de leurs cartes de crédit. Ces e-mails douteux prétendent provenir d’une banque et incluent généralement des liens conduisant vers un site web légitime pour vous faire baisser votre garde et vous demandent de remplir un formulaire en pièce jointe. Ne le faites jamais.
Il est assez facile de reconnaître une tentative de phishing. La technique pour éviter de se faire harponner peut se résumer en une seule phrase : « n’ouvrez jamais un e-mail qui est signalé comme indésirable, ou du moins, ne cliquez jamais sur les liens affichés dans le corps du mail ». Cependant, les « hameçonneurs » ne faiblissent jamais en créativité pour vous dérober vos informations. Prudence est toujours de rigueur.
Les grandes enseignes sont très sérieuses au sujet des messages qu’ils adressent à leurs clients. Elles ne prendront jamais le risque de faire des fautes d’orthographe ou de grammaire. Si le courriel que vous recevez est plein de fautes, signalez-le au plus vite. Si les salutations de l’e-mail sont vagues du genre « cher client estimé », il s’agit bel et bien d’une tentative de phishing. Les entreprises légitimes, par courtoisie professionnelle, utilisent toujours une salutation personnelle avec votre nom et votre prénom. Ne croyez jamais ce que vous voyez ou ce que vous recevez. En cas de doute, n’hésitez pas à adresser un courriel de confirmation à votre banque ou à votre conseiller.