Malgré la grande unanimité sur l’importance des ressources du cloud computing pour les entreprises, ces dernières n’adoptent pas encore des mesures de sécurité concrètes et fiables pour protéger des données sensibles dans le cloud. Ce sont là quelques unes des conclusions de l’édition 2018 de l’étude mondiale de la sécurité des données du cloud, conduite par Ponemon et commanditée par Gemalto, leader mondial de la sécurité numérique.
Alors que la quasi-totalité des entreprises internationales utilisent les services du cloud pour leurs activités, on constate un écart flagrant au niveau des mesures de sécurité adoptées par ces organisations sur les différents marchés. Présentement, les informations stockées dans le cloud sont sécurisées par des solutions de gestion par clé et de chiffrement. Selon l’étude, à travers le monde, seul l’Allemagne conserve une avance dans la gestion sécuritaire du cloud par une mise en application de mécanisme de contrôle basé sur le chiffrement et la tokenisation (61% du niveau de sécurité). Le Brésil, le Japon, le Royaume-Uni, l’Inde et les autres pays de l’Europe sur lesquels l’étude a porté sont encore à la traine (33% du niveau de sécurité en moyenne).
Le comportement à risque des différentes entreprises à travers le monde sur les impératifs sécuritaires dans le cloud est perçu comme une sérieuse brèche à d’éventuelles menaces. Les conclusions de l’étude affirment pourtant une reconnaissance des organisations à mettre en place des solutions cryptologiques dans une démarche d’intensification, d’harmonisation et de conformité des technologies. La grande majorité estime qu’il est aujourd’hui primordial d’utiliser des techniques d’authentification assez rigides pour accéder aux données et aux applications contenues dans le cloud. Il faut à tout prix protéger l’avantage du cloud qui réside dans sa commodité, son côté évolutif, à la maitrise des coûts qu'il favorise et aux différentes options de gestion et de sécurité particulièrement onéreuse pour une entreprise.